A l’occasion du Festival « Méchoui Punk » organisé par la Bonnassadrice Mathilde et sa complice de toujours, Bonnassanna, pour fêter dignement leur anniversaire commun, le S.L.I.P. a fait étape dans la région natale du Luboboule : la Bretagne éternelle. Au programme : méchoui donc, mais aussi soirée déguisée, karaoké, catch féminin et gala de luboboule …
Samedi 26 mai 2012, milieu d’après-midi. Nous sommes à Mouazé, Ile et Vilaine pour le festival « Méchoui Punk ». Les premiers convives sont déjà sur place. Les préparatifs battent leur plein. « L’animal » est embroché et a commencé à rôtir. Dans quelques heures, il régalera plus de 60 punks d’un soir. Probablement courroucé qu’on ne lui ait pas sacrifié un morceau de choix, Zeus déclenche alors un orage dans le ciel armoricain jusque-là irréprochablement ensoleillé. Qu’importe ! Les keupons bretons ne craignent point les averses : la soirée sera un succès, le karaoké un grand moment de chaos musical et le banquet, arrosé comme il se doit, se prolongera jusqu’au petit matin …
Le lendemain, le tsunami d’alcool qui a déferlé sur Mouazé a laissé peu de rescapés aptes à la pratique du meilleur jeu de boules au monde. Cependant, les émissaires du S.L.I.P. parviennent tout de même à lancer une première partie opposant Gwenny Powers, Etienne C et Célia LuboBelle. Celle-ci n’hésitera pas à user de ce qu’elle appelle elle-même « son pouvoir de salope » pour essayer d’esquiver les contre-jokers de ses adversaires machistes. Mais, malgré quelques coups d’éclats, elle doit subir la loi de Gwenny Powers, qui remporte la rencontre haut la main, ainsi que les remarques toujours plus misogynes d’Etienne C, plus punk et plus remonté que jamais.
Plus tard, Bernie Hancock signe son grand retour au jeu. Absent du circuit depuis 9 mois, il défie Gwenny Powers et Etienne C. Malgré une affiche digne d’une finale de championnats du monde, le match est boudé par les spectateurs, ceux-ci s’étant rués autour du ring de boue improvisé pour un tournoi de catch féminin.
Du soleil, des espaces, de la verdure : l’équation luboulistique est enfin en place, pour le plus grand plaisir des trois experts.
Tandis que les gladiatrices s’ébattent dans la terre argileuse, les luboulistes livrent une partie de toute beauté, exploitant au maximum les possibilités qu’offre le terrain. Des coups audacieux, des contre-jokers comme s’il en pleuvait : un match tendu jusqu’à cette 14è manche qui restera dans les mémoires. C’est le « coup du potager » comme on l’appellera dorénavant ou le double tiercé de Bernie qui lui assure une victoire de prestige pour quelques centimètres seulement …
Les Festivaliers sont repartis éclaboussés de boue mais heureux de ce week-end en tout point réussi. Vivement la prochaine édition !