A Lubaltringue Mag, on est pour la parité hommes-femmes et Bretagne – Reste du Monde. Aujourd’hui, c’est donc à Célia de nous livrer ses impressions sur un jeu qu’elle a découvert il y a peu et qui a déjà changé sa vie. La Vélizienne défend ici sa conception d’un Luboboule joué avec grâce, feeling, et houblon, un parti pris qui lui a plutôt bien réussi jusqu’à présent puisqu’elle pointe à la 9ème place du classement…
LUBALTRINGUE MAGAZINE, LA GAZETTE OFFICIELLE DU CHAMPIONSLIP # 4
Lubaltringue Magazine : 9ème du classement derrière une fille de 14 ans, t’as pas honte ? Comment expliques-tu ton piètre rang au LubOrdre Mondial ?
Célia Lubobelle : Cette fille est la dernière d’une fratrie de luboulistes chevronnés donc ça ne me dérange pas de m’incliner, ça doit forcément être génétique. Quant à mon rang, je le trouve honorable compte tenu de ce qui suit…
LM : T’as pas encore remporté la moindre rencontre, c’est bien ça ? C’est quoi ce bordel ?
CL : Je ne joue jamais pour gagner, tout le monde sait ça. Et petite rectification : il se trouve que j’ai remporté ma toute première partie de luboboule contre Damien Lubodélire Restif et Greta Bretzelter. Je ne sais pas s’il s’agit d’une mauvaise information ou d’une provocation de la part de Lubaltringue…
LM : Comment comptes-tu remporter le ChampionSlip ?
CL : Une Jenlain à la main.
LM : Et comment comptes-tu aborder ce ChampionSlip ?
CL : Dans une robe sexy.
LM : T’arrive-t-il de rêver de devenir la 1ère Championne du Monde de Luboboule de l’ère moderne ?
CL : Non, mes rêves ne sont jamais faits de succès. Je n’ambitionne pas de devenir championne, par contre je serais fière de devenir la 1ère dame du prochain Champion du Monde de Luboboule.
LM : Célia « Lubobelle », ça fait pas un peu pétasse ?
CL : Complètement !
LM : Ton coup préféré ? Et pourquoi ?
CL : Le coup d’instinct. Parce qu’il y a plus à perdre qu’à gagner.
LM : Le ou la lubouliste que tu rêverais d’écraser ?
CL : Le premier ou la première qui ne me croirait pas capable de le faire.
LM : T’as une Bête Noire dans ce jeu ? La détestes-tu secrètement ?
CL : La stratégie et tous ses adeptes. Mais c’est pas vraiment un secret.
LM : Paris, Ville Luboboule ?
CL : Paris est un milieu parfois difficile à apprivoiser car souvent trop peuplé mais riche dans sa diversité d’ères de jeu – j’ai moi-même une attirance pour les terrains industriels et les chantiers, et j’espère que nous pourrons un jour les conquérir.
LM : Fan du Ricard-Mazout (Pastis-Coca), la boisson officielle du Luboboule ?
CL : Je croyais que c’était la bière la boisson officielle du Luboboule ….
LM : Que t’inspire l’initiative d’Oscar Phileas (cf. Lubaltringue Mag. N°1) ? La pétanque, ça te tente ?
CL : Je salue l’initiative. Je pense qu’il ait bon que le SLIP doive faire face à un minimum de dissidence et de concurrence; bien que je ne partage pas le goût d’Oscar pour les places de village mornes, poussiéreuses et envahies de vieux somnolents au regard vide.
LM : Ta lubo-devise ?
CL : Si tu ne peux pas gagner, perd le mieux possible.
Entretien originalement publié ici
