Voici une présentations de quelques uns des joueurs qui seront (peut-être) présents lors des 7èmes championnats du monde de luboboule.
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Champion du monde en titre, Djiseus viendra à Rennes le 15 juin pour défendre son titre.
Invaincu jusqu’à la finale du tournoi de la Girafe, il s’y est incliné pour la première fois face à celui qui est maintenant sa bête noire. En effet, à chaque fois que Djiseus a perdu, la partie a été remportée par Dinap.
Pour ce champion avide de victoires, cette situation ne peut plus durer. il veut en découdre et, surtout, conserver son titre pour accrocher une deuxième étoile à son maillot.
Ses statistiques et son palmarès parlent pour lui. C’est un joueur exceptionnel. Et s’il ne fallait suivre qu’un seul joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Djiseus.
Palmarès de Djiseus :
Champion du monde (6ème édition, 29 septembre 2012)
2ème du Tournoi de la Girafe (20 avril 2013)
La voila la bête noire de Djiseus. Après des mondiaux 2012 qui ont, une fois de plus, déçu ses supporteurs, Dinap a démarré la saison 2013 sur les chapeaux de roue. Enfin sérieux, il a arrêté de commettre des lubobourdes et cette application a fini par payer : Dinap a remporté le Tournoi de la Girafe, premier tournoi majeur de l’année, en mettant fin en finale à l’invincibilité du champion du monde en titre Djiseus. Excusez du peu.
Continuant sur sa lancée, il a continué a accumuler les victoires jusqu’à atteindre la place tant convoitée de numéro un au lubordre mondial.
Le moins que l’on puisse donc dire c’est que Dinap n’arrivera pas masqué le 15 juin. Il est clair pour tout le monde qu’il sera l’un des favoris pour accrocher enfin à son maillot une étoile symbole du titre de champion du monde qui lui manque encore.
S’il ne fallait suivre qu’un seul joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Dinap.
Palmarès de Dinap :
Vainqueur du Tournoi de la Girafe (20 avril 2013)
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Après un parcours en demi-teinte depuis sa victoire lors du Championslip, Etienne C semble s’être repris avec, en particulier, un bon tournoi de printemps malgré une troisième place en finale.
Ce possible retour n’est pas du goût des partisans de la sportivité et de la loyauté entre adversaires. En effet, l’attitude parfois mesquine et rancunière de C qui peut, dans un accès de rage s’acharner gratuitement sur un joueur qu’il ne peut plus rattrapper, agresser violemment les spectateurs, même les plus jeunes, ou, sans plus de raisons, broyer à coups de talons la tête d’un chaton n’est pas sans choquer les amateurs de beau jeu.
Quoiqu’il en soit, si la personnalité d’Etienne C ne fait pas l’unanimité, tout le monde s’accorde à le reconnaître comme un lubouliste redoutable et il ne viendrait à l’idée de personne de le sous-estimer.
Privé de trophée depuis deux tournois, Etienne C abordera ces 7èmes championnats du monde luboboule plus revanchard et ambitieux que jamais et s’il ne fallait y suivre qu’un joueur, incontestablement, ce serait lui.
Palmarès d’Etienne C :
3ème des championnats du monde (2ème édition, septembre 2001)
3ème des championnats du monde (3ème édition, mars 2002)
Vainqueur de la Coupe Peter Blake (2002)
Vainqueur du Championslip (2012)
2ème du meeting Contre-joker Jean-Marie (2002)
2ème de la Duck Cup (2002)
3ème du Tournoi de la Girafe (20 avril 2013)
5 fois détenteur du bâton de Lubomir pour une durée maximale de 2 matchs
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Seul lubouliste à arborer deux étoiles de champion du monde à son maillot, Baptiste le Lubomaître a échoué lors des derniers mondiaux à en gagner une troisième, surpris comme tout le monde par le phénomène Djiseus.
Il s’est cependant bien remis de cette déconvenue et a enchaîné les bons résultats pour atteindre la première place du lubordre mondial qu’il a conservé jusqu’à peu malgré un tournoi de la Girafe quelque peu décevant où il a terminé au pied du podium.
L’écart avec Dinap qui lui a récemment ravi la tête du lubordre reste d’ailleurs très réduit et il n’est pas impossible que le Lubomaître aborde les mondiaux de juin en position de numéro un.
S’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait donc, incontestablement, Baptiste le Lubomaître.
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Palmarès de Baptiste le Lubomaître :
Champion du monde (1ère édition, juillet 2001)
Champion du monde (4ème édition, juin 2002)
3ème des championnats du monde (5ème édition, septembre 2002)
3ème des championnats du monde (6ème édition, 29 septembre 2012)
Vainqueur des Masters 2001
3ème du meeting Pierre Bourdieu (2002)
6 fois détenteur du bâton de Lubomir pour une durée maximale de 3 matchs
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Actuel vice-champion du monde, dauphin de Djiseus, Bernie Hancock fera son grand retour le 15 juin après s’être tenu un temps éloigné des lubodromes. Après les mondiaux de septembre 2012, il a choisi de faire une pause dans sa carrière pour se consacrer à une cause. Homme de coeur, il a décidé, dans sa grande générosité, de s’occuper de plus malheureux que lui en aidant un enfant qui vit une situation très difficile puisqu’il est le fils de Bernie Hancock.
Mais il en faudrait plus pour faire oublier son jeu au deuxième champion du monde de l’histoire du luboboule. Ce jeu, tout en analyse et en concentration, est le fruit d’une longue expérience et il lui faudrait une période d’inactivité au moins aussi longue pour le perdre.
De toute façon, il ne fera pas languir plus longtemps ses supporteurs et sera bien là. Pour gagner. Incontestablement, s’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait Bernie Hancock.
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Palmarès de Bernie Hancock :
Champion du monde (2ème édition, septembre 2001)
Vice-champion du monde (5ème édition, septembre 2002)
Vice-champion du monde (6ème édition, septembre 2012)
3ème des championnats du monde (4ème édition, juin 2002)
Vainqueur du Meeting Pierre Bourdieu (2002)
3ème des Masters 2001
3ème du meeting Contre-joker Jean-Marie (2002)
3ème de la Coupe Peter Blake (2002)
3ème du Championslip (2012)
3 fois détenteur du bâton de Lubomir pour une durée maximale de 3 matchs
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Depuis des championnats du monde 2012 assez prometteurs, Romane Lubomiss n’a cessé de progresser. Elle tient désormais régulièrement tête aux meilleurs luboulistes et on a beaucoup déploré son absence au tournoi de la Girafe où son retour dans un tournoi majeur était très attendu.
A-t-elle été effrayée par l’attente qu’elle suscitait ? La pression de la presse sportive, aussi prompte à monter au pinacle les nouveaux prodiges qu’à les détruire quand ils déçoivent a-t-elle été trop forte ?
Peut-être. Mais ce ne sont pas les seules raisons évoquées pour expliquer la défection de ce jeune espoir. Il se dit qu’elle aurait été influencée par des gourous manipulateurs qui, profitant de la naïveté de sa jeunesse, l’auraient entraînée dans une secte. Une secte bruyante et poilue où sa notoriété permet d’attirer de nouveaux adeptes des vêtements noirs et cloutés qui se réunissent aux sons de guitares sales et rayées pour proférer des insanités en de gutturales éructations.
Heureusement, elle en est sortie. Elle qui est passée si près de l’enfer croque maintenant la vie à pleines dents et c’est à une longue robe à fleurs qu’elle entend coudre avec du fil de couleur une lumineuse étoile de championne du monde de luboboule.
Alors s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait incontestablement Romane Lubomiss.
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Cette vannetaise, camarade de classe de Romane Lubomiss en sport étude luboboule au lycée Charles de Gaulle, n’a pas vraiment réussi son entrée dans le grand bain luboulistique malgré cette prestigieuse formation et un superbe parcours sur le circuit junior.
A sa décharge, il faut dire que son premier match l’a opposé à Gwenny Powers et à Romane Lubomiss. Mais surtout, il convient de préciser qu’Anne Jésute est restée beaucoup plus longtemps que cette dernière prisonnière de la funeste secte dite des guitares qui rotent. Secte dont l’identité du gourou qui se fait appeler Willy le funèbre n’a toujours pas été découverte.
On comprend que, tout juste libérée, Anne Jésute n’ait pas eu la tête à la compétition. Mais elle est maintenant toute entière concentrée sur le meilleur jeu de boules au monde et entend bien appliquer l’enseignement d’excellence qu’elle a reçu durant ses études luboulistiques. Il est donc clair que s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Anna Jésute.
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C’est lors du tournoi de la Girafe que Marjorie Pélodra a fait ses débuts remarqués en tournoi. Des débuts remarqués pour son résultat, honorable pour un premier majeur avec un assez bon taux de réussite en tiercé mais aussi pour certaines de ces méthodes de déstabilisation psychologique qui ont créé une relative polémique.
On a accusé Pélodra d’user de ses charmes pour déstabiliser ses adversaires masculins. D’autres, au contraire, se sont plaints de ne pas subir la même déstabilisation. On nage donc en pleine confusion.
Or rester lucide tout en semant la confusion est une des clefs du luboboule. C’est pourquoi, s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait Marjorie Pélodra.
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Jeanne la Jeannette fut deux fois vice-championne du monde lors des deux premières éditions.
Mais, à ce jour, elle n’a toujours pas réussi à transformer ce formidable espoir qui s’était alors porté sur elle en une réalité. Depuis ces très prometteurs débuts, le palmarès de la Jeannette est toujours vierge de titres et ses deux prises du bâton de Lubomir n’ont pas suffi à consoler la jeune femme.
Malgré le sourire enjoué qu’elle affiche en toute circonstance, le coeur de Jeanne est dévasté. Et son tournoi de la Girafe dont elle n’a pas réussi à atteindre la finale n’a fait que la décourager encore davantage. Dans ses moments de plus profonde dépression, elle dit parfois qu’elle n’est bonne qu’à jouer à la pétanque et ses proches redoutent qu’elle ne fassent une bêtise.
Mais parfois, elle se ressaisit un peu. Et c’est dans un de ces sursauts, n’en pouvant plus de sentir sur elle les regards compatissants des autres luboulistes qui, la lèvre tremblante, essaient constamment de simuler l’optimisme pour ne pas détruire le peu d’espoir qui lui reste encore, que Jeanne la Jeannette a récemment décidé de suivre une thérapie pour réussir à vaincre ses démons et enfin accrocher un titre à son palmarès.
Non, Jeanne la Jeannette ne se résoudra pas à être une éternelle poulirenque. Non, on ne dira pas un jour « celui-là est un vrai jeannoulirenque ». Elle est prête. Elle y croit. C’est pourquoi elle sera au rendez-vous le 15 juin. Et s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait elle.
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Palmarès de Jeanne la Jeannette :
Vice-championne du monde (1ère édition, juillet 2001)
Vice-championne du monde (2ème édition, septembre 2001)
2 fois détentrice du bâton de Lubomir pour une durée maximale de 2 matchs
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Si Alexandrus Brennus est présent le 15 juin, il sera, à plus d’un titre, l’attraction de ces championnats du monde.
D’abord parce que le globe-trotter du luboboule n’a plus lancé le lubonet depuis longtemps et que tous les observateurs s’interrogent sur le niveau qui est aujourd’hui le sien. Sait-il encore viser ? Sait-il enfin jouer un tiercé ? Joue-t-il toujours bourré ?
Mais il est une autre raison pour laquelle chacun rêve de voir Brennus sur le lubodrome des Gayeulles. L’ambassadeur international du luboboule est, en ce moment, un peu plus qu’un joueur légendaire. Il est aussi l’actuel gardien du bâton de Lubomir.
Il en a hérité par défaut après que Thierry Trafalgar l’a lamentablement laissé échappé sans l’avoir défendu. Il est donc maintenant le joueur a battre pour tout lubouliste. C’est pourquoi, s’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait Alexandrus Brennus.
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Palmarès d’Alexandrus Brennus :
2ème du meeting Pierre Bourdieu (2002)
Actuel détenteur par défaut du bâton de Lubomir auparavant détenu 1 fois pendant 1 match
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Une fois de plus, la belle jeunesse de notre pays sombre dans la décadence, manipulée sans scrupules par les tenants de théories diaboliques qui font du solfège un usage contre nature. Ne vous en déplaise, vous les dégénérés qui voulez imposer cette abberation qu’est la musique homocadencée, une batterie c’est une grosse caisse et une caisse claire ! Ne faites-vous donc aucun cas des pauvres petits batteurs qui, demain, seront moqués par leurs camarades de classe parce qu’ils auront deux grosses caisses et pas de caisse claire ? Que répondrez-vous à la petite guitare électrique quand elle vous demandera si elle vient de la famille des instruments à corde ou de celle des appareils électro-ménagers ?
La société doit évoluer avec son temps paraît-il. Sainte Clef de Sol, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.
Cette chienlit sonore a donc fait une nouvelle jeune victime. Le malheureux s’appelle Léo Lubollica. Et il fait peine à voir. Déboussolé par cette idéologie du désordre, le pauvre enfant n’a plus aucun repère et montre des comportements plus qu’inquiétants. Jugeons en plutôt : se laissant guider par la supersition et s’inspirant d’un discutable précédent mythologico-biblique, Léo, se croyant Samson, refuse de couper ses cheveux d’où il croit tirer sa force.
On en rirait si ce n’était si tragique. Aveuglé par une toison indécente, le jeune garçon se cogne partout quand il ne trébuche pas en se prenant les pieds dans sa chevelure obscène. « Tu me donneras l’adresse de ton coiffeur ! » serait-on tenté de lui lancer. Mais le petit est sans doute trop perturbé pour apprécier la finesse d’un tel calembour.
Quel gâchis ! Oui c’est un gâchis car Léo Lubollica avait très bien commencé sa carrière de lubouliste. Il s’était imposé dès son lubaptême en battant Romane Lubomiss, ce qui n’est pas rien. Combien de jeunes talents seront-ils encore ainsi perdus ?
Allons Léo, ressaisis-toi ! Quand on est un homme, on va chez le coiffeur et on écoute de la musique normale, que diable ! Et non, ce n’est pas être électrophobe que de dire cela !
Nous, au mouvement La Musique Pour Tous, nous allons prier tous ensemble. Nous allons prier pour toi, Léo. Pour que tu te réveilles enfin et rejoignes la grande famille du luboboule aux oreilles raisonnables. Et grâce à nos prières inspirées par la joie et l’amour de notre prochain quand il est bien coiffé, tu y arriveras. Voilà pourquoi, s’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement ce serait toi, Léo Lubollica.
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Le retour de Charles lubowski le 15 juin sera un évènement. Le 3ème champion du monde de l’histoire n’a plus joué en compétition officielle depuis les 4èmes mondiaux !
Et Lubowski semble être en forme. Il n’a plus fini dernier d’un match depuis sept rencontres et s’est offert le luxe d’être le deuxième homme – et le seul à ce jour avec Dinap – à avoir battu Djiseus.
En forme et frustré par le manque de compétition, il sera sans aucun doute un adversaire redoutable. S’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Charles Lubowski.
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Palmarès de Charles Lubowski :
Champion du monde (3ème édition, mars 2002)
4 fois détenteur du bâton de Lubomir pendant 1 match
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Nouvelle arrivée dans l’arène du luboboule, Mélanie Luboulette fera, elle aussi ses débuts en compétition lors des championnats du monde.
Si ses débuts n’ont pas convaincu les observateurs, on lui reconnaît au moins le mérite de la constance. En effet, Mélanie a toujours terminé dernière de ses matchs. Ce qui n’est, il faut bien en convenir, pas terrible.
Le fait qu’elle éprouve les plus grandes difficultés à se souvenir des tiercés qu’elle joue est-il la raison de ses échecs ? C’est fort possible. Mais alors, quelle est la raison de cette amnésie ?
Mélanie Luboulette est une championne de roller derby, un sport qui consiste à tourner le plus vite possible en patins à roulette autour d’un anneau. Or les neurologues sont unanimes sur ce point ; une force centrifuge importante appliquée au corps de manière répétée a des conséquences néfastes sur le cerveau et sur la mémoire en particulier.
Pour corriger ce défaut en vue des matchs qui s’annoncent, Luboulette a entrepris, depuis plusieurs semaines déjà, de tourner quotidiennement, en patins à roulette et à reculons, autour d’un cercle dans le sens inverse de celui dans lequel elle tourne habituellement.
Cette méthode fonctionnera-t-elle ? Retrouvera-t-elle ses facultés ? On ne le saura que le 15 juin. Mais il est sûr que, si elle y parvient, elle sera alors une adversaire redoutable pour tous les prétendants au titre suprême. C’est pourquoi, s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Mélanie Luboulette.
voir la fiche de Mélanie Luboulette
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Grand passionné de moteurs de motos, de blatèrement de chameau, et de cornes de brumes, Willy C a trop délaissé le luboboule pour aller écouter des réacteurs d’avions au décollage.
Est-ce cette étrange inclination pour les sonorités violentes et dysharmoniques qui a altéré ses facultés luboulistiques ? Les neurologues sont au moins unanimes sur un point : porter des chapeaux de cow-boy est très mauvais pour le cerveau, pour l’encéphale et même pour le système nerveux central.
Mais le problème de Willy est-il cérébral ? Car problème il y a, la chose est sûre. Ses performances luboulistiques sont catastrophiques. Il a terminé dernier du tournoi de la Girafe avec un boulaverage abyssal et il n’a jamais gagné qu’un seul match dans toute sa carrière.
Mais Willy C n’en a cure. Il se vante d’avoir l’esprit tranquille et explique cette sérénité par son hérédité. Puisqu’il est un Cadoret il ne peut qu’avoir hérité du talent de ses quatre frères et soeurs. On le lui souhaite. On lui souhaite surtout de ne pas être trop déçu.
Quoiqu’il en soit, un joueur présentant de telles statistiques et prétendant malgré tout pouvoir devenir champion du monde mérite qu’on s’intéresse à lui. C’est pourquoi, s’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Willy C.
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Dernière incontestée des derniers mondiaux, on ne craint pas de voir Delphine Lubomama faire pire que la performance absolument lamentable qu’elle avait réalisé alors.
Mais la co-créatrice du luboboule ne partage pas l’optimisme général. Elle se sait capable de bien pire. Et elle le clame haut et fort ; elle ne craint pas la concurrence de Willy C. Pour elle, ce n’est qu’un freluquet présomptueux qui se croit plus nul que tout le monde.
Il est vrai que c’est brûler les étapes, jeune homme ! On n’atteint pas de tels abîmes si difficilement. C’est le résultat d’un laxisme, d’une déconcentration et d’une négligence constants.
Ces caractéristiques dont elle est naturellement pourvue, Delphine les a développées au contact des clochards. C’est en s’inspirant de ces désespérés avinés et malpropres qu’elle fréquente assidument qu’elle a réussi a abaisser son jeu à un tel niveau de médiocrité.
Non, Willy C, il ne suffit pas de s’autoproclamer dernier pour l’être. Oui, Delphine Lubomama a les moyens d’affoler encore plus les inspecteurs du livre des records. C’est pourquoi, s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait elle.
voir la fiche de Delphine Lubomama
Palmarès de Delphine Lubomama :
5 fois détentrice du bâton de Lubomir pendant 1 match
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Depuis une victoire dès son entrée sur le circuit majeur, Célia Lubobelle n’a plus gagné le moindre match. Comment expliquer ces mauvais résultats ? Ses débuts étaient pourtant prometteurs. Il n’est pas donné à tout le monde de s’imposer lors de son lubaptême.
Mais Célia n’a pas été très sérieuse depuis. Elle a fait sa lubobelle et son idylle avec un champion de luboboule lui a quelque peu fait perdre la tête.
Ce ne sont cependant pas les seules raisons qui expliquent ses résultats. Il en est une plus avouable. En parallèle de sa carrière de lubouliste, Célia Lubobelle suit une brillante carrière de journaliste luboulistique. Et il est évident qu’on ne peut à la fois couvrir un évènement sportif et y participer.
Quoiqu’il en soit, elle a prouvé à ses débuts, qu’elle avait du talent. Et si elle revient, il faudra se méfier d’elle. Donc, s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Célia Lubobelle.
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Toujours dernière, Emilie Hoyet qui n’a jamais battu personne est l’icône d’un mouvement aussi incongru que révolutionnaire : le pacifisme luboulistique.
Emilie n’acceptera de gagner que si tout le monde gagne avec elle. Verra-t-elle cette belle utopie se réaliser de son vivant ? Rien n’est moins sûr, mais il est toujours permis de rêver.
Quoiqu’il en soit, cette joueuse atypique attirera tous les regards. Et c’est vrai que s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Emilie Hoyet.
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Lucette Lubobette est la présidente du gouvernement de la Dent Rouge, un groupuscule œnolo-odontologique qui regroupe, entre autres, des agents portuaires morbihannais.
Que vient-elle donc faire au luboboule ? Pourquoi ce superbe sport n’attire-t-il que des esprits dérangés ? Les sectes de tous poils se sont-elles données rendez-vous autour du lubonet ? On n’a toujours pas les réponses à ces questions.
Mais la question la plus importante, pour l’heure, est celle-ci : Lucette Lubobette tirera-t-elle parti de ses expériences éthyliques pour s’imposer au luboboule ? Et cela est-t-il réglementaire ?
A la seconde question, la réponse, hélas, est sans équivoque. Oui, l’alcool est autorisé. Le luboboule est un sport trop jeune pour pouvoir se permettre de se priver des joueurs ivres croyant jouer à la pétanque ou aux fléchettes.
Mais est-ce un avantage ? Ne rien comprendre peut-il faire gagner ? Il est trop tôt pour le dire mais l’hypothèse ne peut être exclue tant a parfois été bas le quotient intellectuel de certains vainqueurs et élevé leur taux d’alcoolémie. Il est donc incontestable que s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait Lucette lubobette.
voir la fiche de Lucette Lubobette
Palmarès de Lucette Lubobette :
2ème du Championslip (2012)
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Jezzy est un joueur entré tard dans le grand bain du luboboule après un parcours pourtant très prometteur sur le circuit junior. Pour son entrée dans l’élite, il n’a pas déçu les observateurs qui misaient sur lui. Il a gagné son premier match. Son premier et seul match. En effet, si son bilan de 100% de victoires est flatteur, il est tempéré par le fait que Jezzy n’a pas encore rejoué depuis son entrée en lice parmi les grands.
A ses détracteurs qui l’accusent de couardise et raillent des statistiques basées sur un seul match, il rétorque qu’il est un joueur observateur qui prend le temps d’analyser le jeu de ses futurs adversaires et que c’est à cette rigueur qu’il doit son bon début. Saura-t-il confirmer ? On le saura le 15 juin.
Une chose est sûre, toutefois ; s’il ne fallait suivre qu’un seul joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait Jezzy Karamalubo.
voir la fiche de Jezzy Karamalubo
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Ancien champion du monde de carpe mixte, médaillé d’or du lancé de goujon et du 110 m brochet aux jeux halieutiques de Grapoire sur Sèche et recordman mondial de truite en salle (16,22 m avec un vent mesuré à 74 m/s), Gabi Lubobass, lassé par les affaires de dopages qui gangrenaient son sport a choisi de se tourner vers le luboboule, bien plus respectueux, selon lui, des quotas et du maillage et où, surtout, on ne l’accusera pas de gangrener le sport par le dopage.
Ses débuts dans l’élite luboulistique sont assez mitigés ; 50% de victoires, 50% de dernières places. Mais son passé poissonnier plaide pour lui et il est certain que s’il ne fallait suivre qu’un seul joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait Gabi Lubobass.
voir la fiche de Gabi Lubobass
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Deux tiers de victoires, un tiers de deuxième place et donc, jamais dernier, les statistiques de Jef Lubouldozer sont impressionnantes.
Mais il s’agit maintenant de ne pas faiblir face à l’enjeu. Les mondiaux qui approchent seront la première compétition de Lubouldozer.
Pour le soutenir, il pourra cependant compter sur ses nombreux supporteurs car non, Jef n’est pas tout seul. Et s’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait lui.
voir la fiche de Jef Lubouldozer
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Mathilde Jeanne, la charmante secrétaire du S.L.I.P. n’est pas une lubouliste comme les autres. Et heureusement ! Car si elle était comme les autres, elle s’appellerait comme eux et tout le monde porterait donc le même nom et les tiercés seraient, par conséquent, très difficiles à rédiger.
De par ses fonctions de secrétaire du SLIP, Mathilde a acquis une rigueur et une mémoire d’archiviste. Ainsi n’ignore-t-elle rien du moindre de ses adversaires. L’adresse de l’un, le taux moyen de réussite en tiercé de l’autre et surtout, les contre-jokers qu’elle a subis, elle n’oublie rien. Ceux qui, dans de précédentes parties, même très anciennes, lui ont joué des tours pendables sont prévenus : elle leur rendra tôt ou tard la monnaie de leur pièce. Car Mathilde préfère manger froid.
Il est donc incontestable que s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, ce serait Mathilde Bonnassadrice Jeanne.
voir la fiche de Mathilde Bonnassadrice Jeanne
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Marinette Hollywood a gagné son lubaptême. Ce bon début est quelque peu tempéré par le fait qu’elle y affrontait la très conciliante Emilie Hoyet. Mais tout de même, la performance est à saluer.
Malheureusement, elle n’a pas confirmé. Et si elle n’a pas toujours fini dernière, elle n’a jamais plus gagné depuis.
Mais elle a décidé de se reprendre en main et c’est surentraînée qu’elle entrera sur le lubodrome des gayeulles le 15 juin. Alors s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Marinette Hollywood.
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Encore une qui s’est imposée lors de son lubaptême et qui n’a plus jamais gagné depuis. Y aurait-il une malédiction du bon débutant ?
Ce serait un peu abusif de le dire dans le cas de Kamole. Car si elle n’a qu’une victoire a son palmarès, de bonnes deuxièmes places lui ont permis de réaliser d’honorables parcours en compétition comme sa 7ème place lors des derniers championnats du monde.
Mais maintenant, on attend mieux d’elle. Kamole n’est plus une lubouliste débutante et elle doit hausser son niveau de jeu et améliorer ses résultats. Les mondiaux 2013 seront pour elle l’occasion de briller enfin.
Et personne ne doute qu’elle en a les moyens. Alors s’il ne fallait suivre qu’une joueuse lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Kamole.
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100% de victoires, un bâton de Lubomir conquis lors de son lubaptême. Les débuts luboulistiques de Thierry Trafalgar étaient parfaits.
Mais, ébloui, par ce magnifique tableau, il a eu peur de le salir. Il a tellement voulu garder son palmarès immaculé qu’il n’a plus osé affronter quiconque et a logiquement fini par perdre tristement le bâton dont il était le gardien. Il l’a perdu par défaut, sans le défendre.
Ce gâchis, il ne le digère pas. Et il entend bien se rattraper de la plus belle des manières, en devenant champion du monde. C’est pourquoi, s’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Thierry Trafalgar.
voir la fiche de Thierry Trafalgar
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Juju, jadis agile, ne jouait jamais sans enjeu, dit la légende. Mais, je le jure, jamais Juju n’a joué pour de jolis joujoux. Juju est un gentil joueur qui jouit juste du jeu. Alors jugeons le génial Juju sur ses jokers et son jeu en général.
S’il ne fallait suivre qu’un joueur lors de ces 7èmes championnats du monde de luboboule, incontestablement, ce serait Juju.
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On a tous en mémoire ces vieilles images en noir et blanc et les récits de nos grands-parents qui nous racontaient l’époque où Gwenny Powers était une étoile du luboboule.
Aujourd’hui, l’ancien champion continue d’occuper les lubodromes et répète à qui veut l’entendre que l’heure de sa retraite est encore loin. Pourtant, les photographes qui le suivent sur le circuit, à mesure que les années passent, ressemblent moins à des journalistes sportifs qu’à des historiens.
Car la notoriété de Powers, quant à elle, est toujours intacte. Et s’il ne passe plus depuis longtemps les phases qualificatives des tournois auxquels il participe, il réussit encore y à apporter de l’affluence. Le public du luboboule est composé d’humains que la nostalgie n’épargne pas plus que les autres.
C’est une légende vivante qui fera peut-être ses derniers lancers lors de ces 7èmes championnats du monde. S’il ne fallait y photographier qu’un joueur, ce serait incontestablement Gwenny Powers.
voir la fiche de Gwenny Powers
Palmarès de Gwenny Powers :
Champion du monde (5ème édition, septembre 2002)
Vice-champion du monde (3ème édition, mars 2002)
3ème des championnats du monde (1ère édition, juillet 2001)
Vainqueur du meeting Contre-joker Jean-Marie (2002)
Vainqueur de la Duck Cup (2002)
2ème de la Coupe Peter Blake (2002)
2ème du meeting Frank Zappa (2002)
Record du plus grand nombre de possessions du bâton de Lubomir (13)
Record de la plus longue possession du bâton de Lubomir (5 matchs)
